« Regarde vers le passé. Lectures générationnelles de séries télévisées de fiction sur le coup d’État et la dictature au Chili » est le titre de la nouvelle publication de Lorena Antezana et Cristian Cabalín, professeurs à la Faculté de communication et d’image (FCEI) de l’U. de Chile e chercheurs du Núcleo de Televisión y Sociedad (NITS), qui ont présenté les travaux à la Maison centrale de l’Université du Chili.
Le livre, publié par Editorial Universitaria, rend compte des résultats du projet Fondeyct « Images de la mémoire. Lectures générationnelles de séries de fiction télévisée sur le passé récent du Chili », un travail qui s’inscrit dans la tradition des études de réception en Amérique latine et interroge les souvenirs que les différentes générations de téléspectateurs construisent sur le coup d’État et la dictature au Chili depuis le visionnement des séries télévisées de fiction Los 80, Ecos del Desierto, Los Archivos del Cardenal et No, la Serie.
La publication a été commentée par Faride Zerán, professeure titulaire à la FCEI et lauréate du Prix national de journalisme, et Constanza Mujica, professeure associée à la Faculté de communication de la Pontificia Universidad Católica.
En ce qui concerne l’œuvre, le professeur Zerán a indiqué qu’il s’agit « d’un texte qui échappe au corset et aux barrières de l’écriture académique, mais qui affiche de manière fluide et fiable un essai puissant non seulement sur les effets des séries basées sur des faits historiques sur le petit écran, mais aussi une réflexion intéressante sur la construction d’une mémoire commune à partir de scènes et d’images emblématiques exposées autour de la commémoration du 40e anniversaire du coup d’État, en 2013 ».
Les auteurs, quant à eux, ont remercié tant les personnes présentes que les participants à l’étude, puisque ce sont leurs interventions qui ont rendu possibles les réflexions sur la mémoire et la télévision que présente le texte.
A propos de ce lien, le professeur Antezana a souligné qu' »en termes de construction de la mémoire, le premier point en faveur de la fiction télévisée est qu’il s’agit d’un format très apprécié (encore plus depuis la pandémie), c’est une instance de divertissement (donc, il suppose une consommation choisie et non forcée), elle permet d’établir une relation affective avec ce qui est montré (personnages et intrigues) et établit un lien entre la vie quotidienne et l’histoire qui facilite la compréhension de cette dernière ».
La publication s’inscrit dans l’un des principaux axes de recherche du Núcleo de Televisión y Sociedad (NITS), qui explore les relations entre les divers téléspectateurs et les productions audiovisuelles qui, comme l’indique le professeur Antezana, « peuvent être consommées sur différents appareils, plates-formes et en différentes manières.
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