Spectacles « Fracture Temporelle » à Chimkowe

Spectacles « Fracture Temporelle » à Chimkowe

  • Galerie d’art Chimkowe, Av. Grecia 8787, Peñalolén.
  • A partir du 7 octobre.
  • Lundi au jeudi – 9h00 à 18h00 Vendredi 9h00 à 16h30

L’exposition est composée de trois séries d’œuvres créées entre les années 2019 et 2022. La première d’entre elles, appelée « Néotectonique », est basée sur l’enregistrement photographique des paysages naturels du Chili, intervenue de manière analogique avec des couches du même image. Les ruptures perceptives générées par la superposition d’une image sur une autre permettent de créer, d’un point de vue poétique et métaphorique, des réflexions visuelles autour des transformations environnementales engendrées par les mouvements sismiques.

Este tipo de eventos, que se originan a partir de fallas geológicas e interacción de placas tectónicas, son parte de una dinámica capaz de modificar la geografía, a la vez que se convierten en amenazas que nos llevan a repensar la vulnerabilidad humana frente a las fuerzas de la nature.

Issu de l’expérimentation matérielle du projet précédent, le deuxième groupe de travaux s’intitule « modèles sismiques ». Cette série a pour axe technique la construction de modèles scientifiques sismiques réinterprétés, à partir de la création de volumes avec du papier coloré et des photographies rupestres. Ces modèles, considérés comme des représentations conceptuelles, abstraites, graphiques ou visuelles, sont destinés à décrire, simuler et analyser ce type de phénomènes géologiques.

Enfin, la troisième série d’oeuvres intitulée « Contreformes » laisse de côté le médium et les matériaux précédemment utilisés pour travailler directement sur les rochers. Dans les fissures ou les espaces libres que présentent certains d’entre eux, des fils à coudre sont incorporés pour former des trames qui remplissent la fraction de matière précédemment occupée. L’objectif de ces actions est de réfléchir sur le temps géologique ; échelle couvrant de longues périodes de temps. A partir de là, ce qui n’est plus se matérialise en incorporant le passé au présent.

Les nouvelles images, volumes et objets intervenus sont désormais des conteneurs de superpositions, de plis, de décalages, de reliefs et de tracés chargés de différentes temporalités. Ce qui permet, entre autres, de proposer des réflexions personnelles sur la dynamique planétaire, ainsi que des tentatives humaines d’explication des phénomènes naturels.

Emilio Fuentes Traverso (Santiago, Chili, 1983) est titulaire d’un diplôme en éducation en biologie (UMCE), d’un diplôme en photographie numérique : esthétique et techniques (PUC) et d’une maîtrise en études de l’image de l’Université Alberto Hurtado. Il a combiné sa profession avec diverses activités liées à la photographie et aux arts visuels. Depuis 2008, il a participé à des expositions collectives et individuelles, des ateliers, des foires et concours d’art, des projections photographiques et des revues de portfolio au Chili, en Allemagne, en Espagne, au Brésil, en Slovénie, en Argentine et au Mexique.

« Mon travail explore les domaines de la photographie, du volume et de la coexistence d’images et de matériaux d’origine identique ou différente. Par la génération de discontinuités perceptives générées par la superposition d’éléments, j’articule une œuvre qui contient des objets et des images avec des informations transformations. A partir de cette logique, liée à l’observation des phénomènes naturels et sociaux, je peux créer des représentations, des réinterprétations et des réflexions visuelles », explique-t-il.