El ex Presidente Sebastián Piñera finalmente declaró ante la fiscal Ximena Chong, jefa de Alta Complejidad de la zona metropolitana Centro Norte, por la causa en la que se le imputa responsabilidad por delitos de lesa humanidad durante el estallido social, mientras ejercía como autoridad máxima del Pays. Dans la déclaration, parmi différents sujets, il a déclaré que le travail de renseignement était insuffisant : « Il n’y avait aucune information préalable et précise des agences de renseignement. Ceci est un sérieux problème. »
Dans sa déclaration, l’ancien président a prévenu que « quelques jours avant le 18 octobre, il y avait une réunion de la commission du renseignement (…) ; J’ai souvent demandé s’il y avait quelque chose de plus en termes de sécurité publique que le président devrait savoir. Il n’y avait pas de réponse à cette question. » À ce moment-là, il a expliqué qu’il y avait un sérieux problème dans le travail de renseignement, car l’information n’était pas opportune et, en outre, elle n’était pas précise sur ce qui se passait.
Cela a été indiqué dans les rapports parvenus à l’ancien président lors de l’épidémie sociale. L’ancien ministre de la Défense de Piñera, Alberto Espina, a envoyé un rapport à Piñera qui assurait que le Service national de renseignement bolivarien (SEBIN), qui était censé être une cellule du G2 (Service de renseignement cubain), avait réussi à introduire au Chili « un bataillon de 600 des agents clandestins experts en guérilla urbaine ».
Le document affirmait que le chef de cette faction était Pedro Carvajalino, chef d’une organisation chaviste appelée Zurda Konducta. Un élément clé qui n’a pas été inclus dans ledit rapport était que Zurda Kondurcta n’est pas le nom d’une organisation de guérilla, mais une émission de télévision. De plus, il n’a pas non plus déclaré que Carvajalino était un youtubeur fanatique et un tweeter du gouvernement de Nicolás Maduro.
Un rapport parallèle à celui-ci, mais de l’Agence nationale de renseignement (ANI), précise que Pedro Carvajalino n’a pas de profil pour être un agent de renseignement, il précise qu’il n’est pas citoyen vénézuélien, mais citoyen colombien et que Carvajalino « C’est probablement une stratégie de communication de la part du gouvernement de Nicolás Maduro pour exacerber ses capacités ou récompenser des actions qui ne sont pas générées par lui ».
Cependant, devant le procureur Chong, Piñera a assuré qu' »une organisation criminelle existait », dans certains cas, « comme l’exploitation simultanée de sept stations de métro ». Dans cette veine, l’ancien président aurait livré une « double mission » après avoir déclaré l’état d’urgence. D’une part, « pour protéger le contrôle de l’ordre public et le respect des droits de l’homme ». Avec cela, « en plus de renforcer le respect des protocoles et des règles sur l’usage de la force (…), cela comprenait également la nécessité d’engager des procédures administratives et de remettre les dossiers entre les mains de la justice ».