Les présidents du Venezuela, Nicolás Maduro, et de la Colombie, Gustavo Petro, pourraient avoir une première rencontre en octobre après le rétablissement des relations bilatérales après trois ans de rupture, a déclaré mardi le nouvel ambassadeur colombien à Caracas, Armando Benedetti, après avoir rencontré le président. du Parlement vénézuélien, le fonctionnaire Jorge Rodríguez.
« Nous prévoyons de voir si cela peut être en octobre », a déclaré l’ambassadeur à la presse, après avoir été interrogé à ce sujet. Benedetti, de 54 años, llegó a Venezuela el domingo y entregó sus cartas credenciales a Maduro el lunes, con lo que se retomaron formalmente las relaciones rotas en 2019, cuando el entonces gobierno de Iván Duque reconoció al dirigente opositor Juan Guaidó como « presidente encargado » du Vénézuela.
Pour sa part, le plus haut représentant du Parlement vénézuélien a rappelé les « relations historiques » entre les deux nations et a déclaré qu’elles doivent travailler pour que ceux qui vivent à la frontière puissent « sentir beaucoup mieux les relations qui s’engagent actuellement ». Il a également souligné qu’ils travaillaient avec le Congrès colombien pour fixer la date d’une réunion interparlementaire.
« Normaliser » la frontière
Benedetti et Maduro ont évoqué « plusieurs sujets », dont l’énergie, a déclaré le diplomate à propos de la rencontre de lundi, sans donner plus de détails. Le nouvel ambassadeur du Venezuela en Colombie, l’ancien ministre des Affaires étrangères Félix Plasencia, est également arrivé dimanche à Bogotá. Il n’y a toujours pas de date pour la réouverture des passages frontaliers, partiellement fermés aux véhicules en 2015 et complètement en 2019, alors qu’ils étaient réservés aux seuls passages piétons.
Petro et Maduro ont exprimé leur volonté de « normaliser » la situation sur la frontière commune de 2 200 km, frappée par la contrebande et l’action de groupes armés irréguliers. Les échanges commerciaux entre le Venezuela et la Colombie, qui frôlent les 7 200 millions de dollars en 2008, se sont effondrés et la Chambre d’intégration colombo-vénézuélienne privée (CAVECOL) gère des projections de 800 à 1 200 millions de dollars pour cette année.
L’agenda bilatéral comprend également un autre point clé : la question migratoire, puisque des milliers de personnes traversent la frontière chaque jour et que la Colombie accueille deux des plus de six millions de Vénézuéliens qui, selon l’ONU, ont migré en raison de la crise dans leur pays.