L’Inter Milan a battu l’AC Milan 2-0 lors du match aller des demi-finales de la Ligue des champions, avec deux premiers buts d’Edin Dzeko et Henrikh Mkhitaryan.
L’Inter Milan a battu l’AC Milan 0-2 ce mercredi lors du match aller des demi-finales de la Ligue des champions, avec deux premiers buts d’Edin Dzeko et Henrikh Mkhitaryan qui ont submergé leur rival, incapable de répondre avec danger et voué à un exploit au retour pour empêcher ses voisins de marcher sur la grande finale.
Au stade Giuseppe Meazza, l’équipe des « rossoneros » était à domicile pour un match presque réglé au bout d’un quart d’heure. Le début brillant de l’Inter a laissé sans voix ses adversaires et aussi ses fans, qui avaient décoré chaque tribune pour un « Derby della Madonnina » spécial parce que c’était sur une scène européenne.
A la 8e minute, suite à un corner, Dzeko a ouvert le score en remportant un combat contre Davide Calabria dans le coeur de la surface. Sans le laisser dribbler, l’attaquant bosniaque a accroché une volée à mi-hauteur avec sa botte du pied gauche qui s’est glissée dans le but d’un Mike Maignan intrépide.
Le gardien français de Milan n’a pas pu faire grand-chose pour empêcher le déficit 2-0, à peine trois minutes plus tard, lorsque Mkhitaryan a trouvé un écart entre les défenseurs centraux et derrière Sandro Tonali. Tout était né d’un mouvement de traînée efficace exécuté par Lautaro Martínez dans son décochement, monopolisant l’attention des défenseurs.
Mkhitaryan a profité du scandale pour recevoir une passe de Federico Dimarco depuis le flanc gauche et se planter devant Maignan, le battant de la main droite tout en tirant du côté opposé. Avec ce petit truc, l’Inter avait laissé son adversaire très touché.
La rentrée favorable aux visiteurs aurait même pu être plus importante juste après, si Hakan Çalhanoglu n’avait pas décoché un tir fort sur le poteau. Dans ce même jeu, grâce à une belle passe décisive de Nicolò Barella, Mkhitaryan lui-même a mis en difficulté Maignan, qui a repoussé son tir bas d’un mouvement étrange et dont il a souffert.
PIOLI NE TROUVE PAS DE SOLUTIONS
Les problèmes s’accumulaient pour Stefano Pioli, qui avait déjà dû remplacer Ismael Bennacer sur blessure. Cependant, le gardien a récupéré pour continuer à couper les chances d’un Inter qui rêvait de 0-3 sur un penalty causé par Lautaro après une demi-heure, suite à un dribble sur Simon Kjaer sur une touche.
Dans une action sans danger apparent, l’attaquant argentin s’est retourné rapidement et a trompé le défenseur danois, qui l’a chassé dans la surface jusqu’à ce qu’il entame une lutte que l’arbitre espagnol Jesús Gil Manzano a déclaré la peine maximale. Cependant, la consultation avec le VAR a annulé une telle punition, mais pas la peur de l’équipe locale.
Pour aggraver les choses, les changements de Pioli n’ont pas pris effet, ni dans la dernière ligne droite de la première mi-temps ni au début du deuxième chapitre. L’absence de l’attaquant portugais Rafael Leão, sans se remettre à temps de sa blessure, était trop vide pour couvrir dans une ligne offensive où Olivier Giroud seul ne pouvait pas faire face.
La première belle occasion de danger côté milanais est survenue à la 63e minute, grâce à un tir de Tonali qui a touché le poteau. Sa main droite du front avait été une oasis dans le désert pour une équipe locale sans idées, sans plans, sans moyen de se mordre les dents dans leurs voisins de la ville.
Les tableaux devront beaucoup changer pour le match retour le 16 mai (21h00) si l’équipe ‘Rossonero’ entend revenir d’une demi-finale avec une couleur claire ‘Nerazzurri’. Le prix, en cas de succès, serait de disputer une finale de Ligue des champions plusieurs années plus tard, mettant fin à la sécheresse de l’un des géants du « Vieux Continent ».