Après avoir arrêté des géants tels que Messi et le Paris Saint-Germain (PSG) de Mbappé ou la Juventus Turin en phase de groupes, Benfica est revenu pour se justifier et jouer dans une grande soirée européenne.
Au match aller en Belgique, les Lisboètes avaient déjà pris les devants 2-0, mais à domicile ils ont écrasé leur rival et assuré leur présence en quarts de finale en s’imposant 7-1 à égalité.
La grande figure était le Portugais Gonçalo Ramos, qui, avec un doublé et une passe décisive, a mené un Benfica qui a montré son jeu offensif.
Le club portugais a pris l’initiative et célébré dès la première minute, après une belle frappe au talon de João Mário qui a soulevé le stade, mais un hors-jeu signalé par la VAR, dirigée par l’Espagnol Juan Martínez Munuera, a gâché la fête à Lisbonne.
Compte tenu des premiers signes de danger, Bruges ne recula pas et était sur le point de marquer au jeu suivant.
En grave crise de résultats, les champions de Belgique ont pris ce match retour comme s’il s’agissait d’une finale et ont préféré presser haut et prendre des risques sur le terrain.
Mais cette approche du tout ou rien, malgré l’atteinte du but opposé, a laissé des espaces dont Benfica a su profiter, notamment grâce à la rapidité de joueurs comme Mário ou l’Espagnol Grimaldo.
João Mário a été le commandant des « aigles », tant dans la construction de l’attaque que dans la finition, et a mis à plusieurs reprises à l’épreuve les réflexes du gardien Mignolet.
La vaillante résistance brugeoise a fini par succomber à la 37e minute.
En contre-attaque, un centre de précision du Portugais Gonçalo Ramos a trouvé son compatriote Rafa Silva dans la surface qui, entouré de défenseurs et avec Mário libre, a opté pour un tir difficile qui a trouvé le fond des filets.
Les espaces concédés par les Belges se sont à nouveau révélés fatals à la 45e minute, lorsque Ramos a montré pourquoi il était l’un des attaquants les plus recherchés d’Europe en se débarrassant de trois défenseurs dans la surface et en portant le score à 2-0 sur le terrain. tableau de bord.
Les Lisboètes ont levé le pied de l’accélérateur en début de seconde mi-temps, mais à la 57e minute, Gonçalo Ramos à nouveau. La nouvelle star du football portugais a reçu une passe basse de Grimaldo et, à la première touche, a signé le doublé et porté le score à 3-0.
Les hommes de Scott Parker ont été plus timides avec le match nul presque condamné et ont reculé, mais ils n’ont pas été en mesure de contenir le football offensif de Roger Schmidt.
À la 71e minute, il a vu comment le Sénégalais Sylla a commis une faute dans la surface, et João Mário ne l’a pas raté pour porter le score à 4-0.
La petite main est venue à la 77e minute par l’intermédiaire du Brésilien David Neres, un but annulé pour hors-jeu mais validé après une requête VAR.
Malgré tout, Bruges a réussi à obtenir un « camée » sur le tableau de bord après un tir placé du Néerlandais Meijer à la minute 87.
Un joli but arrivé tardivement pour l’équipe, loin de celui qui a causé des maux de tête à l’Atlético de Madrid et à Porto en phase de poules.
Chelsea, en direct
Chelsea a soulevé le match aller 1-0 avec des buts de Raheem Sterling et Kai Havertz, dans un penalty qu’ils ont dû répéter, dans un match où l’absence de but des Londoniens était une fois de plus mise en évidence, mais dans lequel l’insistance, après une dizaine de tirs au but, ont fini par payer.
Ceux de Potter, qui sauve sa peau, accèdent aux quarts de finale de la Ligue des champions pour la troisième saison consécutive et donnent de l’air à une saison où cette compétition est la seule chose à laquelle ils peuvent s’accrocher.
Les fans le savaient et c’est pourquoi la précédente s’est réchauffée jusqu’à l’intervention policière dans les environs de Stamford Bridge, où le bleu des fusées éclairantes teintait l’air. Pour rendre le match plus épique, il a fallu le retarder de dix minutes car le bus de Dortmund est arrivé en retard au stade.
Le retard n’a pas refroidi un pont qui a vite changé de couleur, vers le jaune des fusées éclairantes des chauds supporters allemands. Mais sur le terrain c’était une autre histoire, Chelsea, porté par l’ambiance des grandes soirées européennes, commençait à atteindre régulièrement le but.
Un arrêt de Meyer à Joao Félix, une reprise de volée de Havertz sur le poteau, un superbe but de l’Allemand annulé pour le précédent hors-jeu de Sterling… Le torrent d’occasions ratées a bien reflété ce qu’est ce Chelsea, en manque d’un neuf pur et avec très peu de confiance devant le but.
Même le 1-0, à l’aube de la mi-temps, n’a pas fait disparaître cet air de hasard qui imprègne chaque attaque des « Bleus ». Chilwell a remporté la ligne de fond après un jeu de Havertz et Sterling a raté son premier tir avec un coup de pied en l’air. Luck, du genre qu’on n’avait pas vu sur le Pont depuis longtemps, lui sourit et le bal continua à ses pieds. Il l’a emmenée par à-coups devant un défenseur central et a tiré sur Meyer.
C’était un but libérateur, mais pas suffisant pour mettre fin à une malédiction, car juste après la mi-temps, Chilwell a forcé un penalty par la main de Wolf. L’arbitre ne l’a pas vu, le VAR oui.
Havertz, tireur après le départ de Jorginho, l’a envoyé au poste. Un classique de ce Chelsea, la chance a détourné le regard.
Cependant, le VAR a averti quelque chose, une invasion de zone. La pénalité maximale a dû être répétée et Havertz a opté pour le même côté, mais à quelques centimètres plus loin du poteau. Cette fois, il y avait un but. La première fois depuis le 27 décembre que Chelsea marque deux buts en un match.
Les Allemands ont essayé désespérément, mais sans aucune sorte de soufflet et d’énergie; Juste quelques occasions manquées par Bellingham ont été le bagage de la dernière course de trente minutes de Dortmund, qui disparaît de l’Europe tandis qu’un Chelsea irrégulier émerge mais est déjà parmi les huit meilleurs du continent.