Au cours de cette journée, le ministère du Travail a rappelé que les pompiers qui luttent contre les incendies de forêt peuvent se dispenser de se présenter au travail en cas d’urgence sans mettre en danger leur source d’emploi, et a averti les entreprises qu’ils peuvent être verbalisés en cas d’infraction.
Giorgio Boccardo, ministre(s) du Travail, a souligné que « le Code du travail garantit le droit des pompiers à s’absenter de leur lieu de travail pendant la durée des urgences. Il n’y a pas de délai maximum pour qu’ils soient rappelés et leur rémunération ne peut être déduite. »
Dans ce contexte, il a souligné qu’« en ce moment, en tant que ministère, nous sommes déployés dans deux objectifs tout à fait essentiels : le premier est d’assurer les conditions de travail et la protection des travailleurs qui exercent actuellement différentes fonctions pour l’urgence et d’autre part, renforcer l’ensemble du réseau de protection sociale du ministère »
Si cette réglementation n’est pas respectée, l’autorité a assuré que « tout pompier ou sapeur-pompier peut porter plainte auprès de l’inspection du travail ». Vous pouvez le faire directement via la Direction du travail sur son site Web et à partir de là, la direction contrôle et passe les amendes respectives qui peuvent atteindre jusqu’à 60 UTM (environ 3 700,00 $) ».
Consultez ci-dessous le détail des droits du travail pour les pompiers :
- Les travailleurs bénévoles du service d’incendie sont habilités à répondre à un appel d’urgence qui survient pendant qu’ils sont sur leur journée de travail.
- Le temps que le bénévole consacre aux soins d’urgence sera considéré comme travaillé à toutes fins légales.
- L’employeur ne pourra pas qualifier ce départ d’injustifié pour établir le motif de l’abandon de poste.
- L’employeur peut demander au service d’incendie respectif, l’accréditation de la situation du travailleur.