Après la prise de gendarmes en otage, le sous-secrétaire à la justice, Jaime Gajardo, a indiqué que « ce qui ne peut pas arriver à l’intérieur de ces modules, c’est que des crimes soient commis ou que l’intégrité physique des personnes soit finalement mise en danger ».
Dans le cadre de la prise d’otages de gendarmes, enregistrée dimanche 7 mai, le sous-secrétaire à la justice, Jaime Gajardo, s’est rendu à la prison d’Angol, dans la région de Biobío, pour remettre des éléments de sécurité aux agents de la gendarmerie.
À l’intérieur de la prison, le sous-secrétaire d’État a distribué des gilets pare-balles, des casques et des moyens de dissuasion. Ensuite, j’ai parlé aux autorités locales et leur ai demandé d’enquêter pour savoir si les objets trouvés ces derniers jours étaient autorisés ou non. Il a déjà annoncé qu’à ce jour, il n’a pas trouvé de justification.
« Ce qui ne peut pas arriver à l’intérieur de ces modules, c’est que des crimes soient commis ou que, à terme, l’intégrité physique des personnes soit mise en danger. Si ces modules sont mal utilisés, c’est quelque chose qu’il faudra revoir », a-t-il souligné.
Rappelons que vendredi dernier, des responsables de différentes gendarmeries ont rapporté que lors d’une opération menée à la prison d’Angol, des objets prohibés avaient été retrouvés. Parmi eux, chicha artisanale, téléphones portables et couteaux.
Ils ont également trouvé un « canapé tantrique », qui s’ajoute à d’autres découvertes enregistrées il y a des semaines, lorsqu’une piscine que les membres de la communauté utilisaient pour recevoir leurs enfants a été réquisitionnée. Tous ces éléments, illégaux dans l’unité.