La commission politique du Renouveau national (RN) évaluera lundi prochain l’expulsion du sénateur Jean Castro (IND-RN) de la commission parlementaire du parti. Ceci, après que le législateur a rejoint la table parallèle sur le processus constitutionnel et a défendu l’assistance du chef de Team Patriota, François Munoz (mieux connu sous le nom de Pancho Malo, ancien chef de la Griffe Blanche) à l’instance.
Selon La troisièmeles responsables de la commission politique RN vont demander lundi aux sénateurs de la collectivité d’exclure Castro de la commission parlementaire.
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Rappelons que le sénateur, avec d’autres parlementaires indépendants, du DC, des Amarillos por Chile, du Partido de la Gente (PDG) et du Parti républicain, a annoncé la formation d’une table parallèle (dirigée par le président du la Chambre des députés et des députés et du Sénat, Raúl Soto (PPD) et Álvaro Elizalde (PS)) sur le processus constituant.
Mercredi, Castro a confirmé la présence de Pancho Malo -qui a été reconnu coupable de meurtre en 2000- à la table parallèle, indiquant qu’il ne connaissait pas son « profil ». En effet, le chef de la Team Patriota est arrivé ce jeudi à l’ancien Congrès national, où se tiennent les deux tables pour le processus constituant.
L’arrivée de Francisco Muñoz a suscité des critiques de différents secteurs politiques, considérant qu’avec son groupe, il a tenu des funas contre diverses personnalités politiques -y compris du Chili Vamos, en tant que président de l’UDI, Javier Macaya– pour la poursuite du processus constituant.
« Ça ne me préoccupe pas »
« Ça ne me préoccupe pas ». Telle a été la réaction du sénateur Castro lorsqu’il a été consulté sur la demande formulée par les dirigeants de la commission politique du RN.
« Je ne suis pas préoccupé par ce que dit une commission politique, si cette commission politique ne nous a jamais invités, nous les sénateurs, à une réunion pour parler, pour parler de politique, pour parler de ce que nous voulons en tant que pays pour l’avenir », a-t-il déclaré. CNNChili.
« Donc, je ne m’inquiète pas de ce qu’ils pensent, si je dois partir demain je pars, je n’ai aucun problème », a-t-il ajouté.