Ce matin, le Président de la République, gabriel borique a signé un engagement transversal pour la sécurité, un travail qui a été mené conjointement avec le ministère de l’Intérieur, les gouvernements régionaux et les représentants des associations municipales du pays. Le plan envisage de donner des pouvoirs à ces institutions en matière de prévention et de contrôle de la criminalité, ainsi que de la prévention de celles-ci.
Les propositions sont regroupées autour des grands axes : prévention et victimes ; contrôle; persécution et sanction; institutionnalité; et des policiers. Pendant ce temps, les gouvernements régionaux concentreront leurs fonctions sur la prévention du crime, ainsi que sur la protection et le soutien des victimes. Les communes, en revanche, verront leur loi organique constitutionnelle modifiée, renforçant leur rôle préventif.
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Dans le détail, l’accord signé par les autorités précitées à l’égard des collectivités territoriales (GORE) propose de donner des pouvoirs à leurs titulaires pour élaborer et concevoir des plans et politiques de prévention : pouvoir qui modifie la loi ° 19.175.
En outre, les gouvernements régionaux pourront participer aux instances de coordination et la création d’accords de collaboration entre le ministère de l’Intérieur et les GORE seront encouragés pour concevoir des projets d’investissement régionaux en matière de prévention de la criminalité.
De leur côté, les communes auront le pouvoir d’intégrer des critères de sécurité dans les instruments d’aménagement urbain et territorial. En outre, il sera recherché que ces institutions puissent renforcer les plans de sécurité communautaire en tenant compte de la protection des victimes et de la perspective de genre.
Quant aux inspecteurs communaux de sécurité, ils peuvent participer à la vérification du respect des mesures de précaution et de protection, retenir les personnes prises en flagrant délit et les mettre à la disposition de la police ; et recevoir les plaintes et coordonner les actions de sécurité avec les autorités. De même, les agressions qu’ils subissent seront considérées comme un crime aggravé.
Tout ce qui précède est sujet à des modifications législatives que l’exécutif a l’intention de présenter dans les mois à venir.
Le plan comprenait le travail de l’exécutif, de l’Association des gouverneurs régionaux du Chili (Agorechi) et des 3 associations municipales : l’Association chilienne des municipalités, AChM ; l’Association des Municipalités du Chili, AMUCh ; et l’Association des municipalités rurales, AMUR.
À cet égard, le président Gabriel Boric a souligné que l’accord « reflète l’engagement du gouvernement qui s’enrichit de ceux qui sont présents, avec la décentralisation. L’essentiel est qu’il réponde aux besoins de chaque territoire. En cela, les gouverneurs et les maires sont indispensables ».
« On parle de crime organisé et aujourd’hui on parle d’État organisé pour lutter contre le crime dans toutes ses dimensions. Ne vous méprenez pas sur les criminels : ils ne sont pas les seuls à s’organiser. Ceux d’entre nous qui ont été élus sont là pour récupérer la sécurité et espaces publics », a ajouté le président.
De même, le chef de l’État a souligné l’importance de se concentrer sur les victimes, selon les mots du président, elles ne bénéficient généralement pas d’une attention spécialisée après avoir subi des crimes violents. Et il a ajouté que « je ne pense pas seulement aux victimes civiles, mais aussi aux carabiniers comme Retamal ou Salazar ».