Le gouvernement présente un projet de loi visant à réglementer les règles d’utilisation de la force dans les procédures de police et d’ordre public

Le gouvernement du président Gabriel Boric a présenté le projet de loi visant à réglementer les règles d’utilisation de la force (RUF) dans les procédures de police et d’ordre public. De cette manière, son entrée à la Chambre des députés et des députés s’est concrétisée.

La nouvelle avait été avancée par la ministre de l’Intérieur, Carolina Tohá, puis confirmée par le chef de la justice, Luis Cordero. Ce qui précède, dans le cadre de la publication au Journal Officiel de la loi Naín-Retamal, qui vise à délivrer un statut de protection juridique aux policiers, gendarmes et Forces armées pour l’usage de leur arme de service.

Du Congrès, le ministre Cordero a déclaré que « les règles sur l’usage de la force offrent une certitude à tous, aux citoyens, à la police et aux juges. Elles ont des principes généraux et une grande partie de leur fonctionnement est liée aux protocoles qui sont approuvé par règlement. »

En ce sens, l’initiative vise à mettre à jour les règles et normes actuelles relatives à l’usage de la force, en élevant le rang normatif actuel à un statut juridico-légal. De même, la mesure vise à compléter le Code pénal ainsi que le Code de justice militaire, en introduisant une série de protocoles spécifiques qui, jusqu’à présent, étaient émis par les carabiniers au moyen de circulaires.

De l’intérieur, ils ont précisé que, si elle est approuvée, l’initiative aura une « fusion » complémentaire avec les normes promulguées de la loi Naín-Retamal. « Il établit la légitime défense et l’accomplissement du devoir comme des exemptions, conformément à l’initiative récemment approuvée », ont-ils souligné depuis le portefeuille, selon le slogan Radio Biobio.

Il convient de noter que la présentation de cette réforme était le plan initial que le Gouvernement avait pour introduire des modifications aux règles de l’usage de la force dans le cadre des procédures policières. Cependant, après les meurtres de responsables des carabiniers, l’exécutif a changé de stratégie et l’a amené à discuter de ces changements par la fusion de deux motions parlementaires qui n’avaient pas le soutien de La Moneda. Ce qui a conduit à la loi Naín-Retamal.