Le gouvernement du Venezuela exige que le Chili respecte les droits humains de ses compatriotes expulsés dans le nord du pays

Le gouvernement du Venezuela a exigé le « respect des droits de l’homme » des migrants du pays des Caraïbes qui sont expulsés du Chili, après que l’exécutif a annoncé un renforcement des mesures de sécurité dans le nord du pays pour arrêter la migration irrégulière.

Via Twitter, le ministre des Relations extérieures du pays pétrolier, Yván Gil, a souligné qu’il y avait eu « une clameur » de sa nation « la demande de respect des droits de l’homme ». de ses « compatriotes », ainsi que la « coordination » avec le gouvernement du président Gabriel Boric dans les cas d’expulsion de Vénézuéliens.

Pour le moment, l’exécutif de Nicolás Maduro « n’a pas reçu de demande de travail coordonné avec le gouvernement chilien concernant les expulsions présumées », a déclaré le ministre des Affaires étrangères.

En ce sens, et depuis Colchane, point névralgique de la crise due à la migration irrégulière, le président a exhorté à travailler sur « un travail diplomatique intense, tant avec la Bolivie qu’avec le Venezuela, afin qu’ils reçoivent les citoyens expulsés ».

Il convient de noter que depuis le 27 février, le Chili a déployé les forces armées à des points critiques à la frontière avec le Pérou et la Bolivie, une opération qui durera 90 jours et compte déjà des milliers de contrôles et des dizaines d’arrestations.

Au Chili, il y a 1,4 million de migrants, ce qui équivaut à plus de 7 % de la population, les Vénézuéliens étant les plus nombreux, suivis des Péruviens, des Haïtiens et des Colombiens.