Le gouvernement confirme la diminution des incendies de forêt au combat mais précise qu’il existe encore des sources « complexes »

Une nouvelle évaluation des incendies de forêt qui affectent la zone centre-sud du pays a été réalisée par le sous-secrétaire à l’Intérieur, Manuel Monsalve, après la réunion du Comité de gestion des risques de catastrophes (COGRID). Selon l’autorité gouvernementale, il y a une diminution des pertes au combat, puisqu’il y en a 19 de moins qu’hier.

Au cours de cette journée, il y a 289 incendies actifs et 79 en combat, a déclaré le sous-secrétaire Monsalve, tout en déclarant qu' »il y a encore des incendies complexes, à la fois dans la région de Maule, ainsi qu’à Ñuble, Biobío et la région de La Araucanía ».

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Le responsable du ministère de l’Intérieur a souligné le déploiement des moyens, notant qu’il y a 141 avions en opération, « presque le double du nombre d’avions combattant les incendies par rapport à 2017 ».

Il a également signalé qu’il y aura ce jour une « fenêtre climatique » qui aidera les températures à baisser dans certaines zones et facilitera ainsi les travaux de maîtrise des flammes.

Cependant, à partir de demain, une fois de plus « des températures élevées sont attendues dans la zone centre-sud du Chili et éventuellement vers mercredi ou jeudi, nous serons à nouveau confrontés à un système de températures élevées qui pourrait d’abord affecter la RM puis se déplacer vers les régions de Maule, Biobío , Araucanie ».

Pour les jours à venir, il a indiqué qu’il y aura entre 60 et 70 communes en « Bouton rouge », ce qui signifie « qu’elles seront confrontées à des conditions de températures élevées, de faible humidité et de vents, donc à haut risque ». Cela implique environ deux millions et un demi-hectare dans cet état ».

Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, Esteban Valenzuela, a indiqué qu’il était possible de doubler le budget pour faire face à l’urgence, destinée aux paysans pour nourrir leurs animaux, qui sera acheminée via l’INDAP. « Nous avons réussi à doubler la contribution du ministère de l’Agriculture en aide directe dans cette première phase de l’urgence dans le secteur agricole, de 1 500 à 3 000 millions de dollars, notamment pour l’agriculture familiale paysanne »