Le bureau du procureur des États-Unis a publié une version modifiée du document qui énonce les raisons qui ont justifié la perquisition au début du mois de la maison de l’ancien président Donald Trump en Floride par des agents du FBI.
La soi-disant « déclaration sous serment » a été publiée avec une grande partie du texte noirci, après que le juge fédéral Bruce E. Reinhart, d’un tribunal de Floride, a autorisé la divulgation d’une version réduite du texte.
Le ministère de la Justice (DOJ) a présenté au juge cette version abrégée du soi-disant « affidavit » après avoir averti lors d’une audience le 18 août des risques pour la « sécurité nationale » de la divulgation complète du texte. Parmi ces risques, le parquet fait allusion à la nécessité de ne pas divulguer l’identité des témoins, car « ils pourraient subir des préjudices, tels que des représailles, des intimidations ou du harcèlement, voire des menaces à leur sécurité physique ».
La perquisition du domicile de Trump à Palm Beach a marqué une escalade significative dans l’une des nombreuses enquêtes fédérales et étatiques auxquelles l’ancien président est confronté. Lors du raid du FBI, des documents avec des marques classifiées contenant des informations sur la défense nationale auraient été trouvés.
L’action du FBI faisait partie d’une enquête fédérale visant à déterminer si Trump avait illégalement supprimé des documents lorsqu’il avait quitté ses fonctions en janvier 2021 après avoir perdu l’élection présidentielle au profit du démocrate Joe Biden, et s’il avait tenté d’entraver l’enquête du gouvernement.
En réponse, l’ancien président américain Donald Trump a assuré qu’il n’avait « rien fait de mal » et que ce qui s’était passé était « une attaque politique ».
« Je n’ai rien fait de mal. Nous avons essentiellement été attaqués, nous avons été perquisitionnés. Des coffres-forts ont été cambriolés, de très nombreux agents du FBI ont été amenés, tout juste avant les élections de mi-mandat » en novembre, a-t-il posté sur son réseau, Truth Social.
Trump a souligné que l’affidavit rendu public est « lourdement modifié » et sans aucune mention d’armes « nucléaires » et a donc qualifié ce qui s’est passé de « subterfuge total de relations publiques par le FBI et le ministère de la Justice ».