L’ancien sénateur Sergio Bitar exhorte les civils et les forces armées à « souligner le défi national du renforcement de la démocratie »

Dans le cadre du cinquantenaire du coup d’État militaire, une cérémonie a été organisée au ministère de la Défense en l’honneur des généraux Prats et Schneider, anciens commandants en chef de l’armée assassinés dans le cadre de la dictature.

La réunion s’est déroulée en présence du Président de la République, Gabriel Boric ; la ministre de la Défense, Maya Fernández ; le sous-secrétaire du même portefeuille, Fernando Ayala ; le chef d’état-major interarmées, le général Guillermo Paiva, et la famille de l’ancien commandant en chef de l’armée.

Était également présent l’ancien sénateur Sergio Bitar, qui a prononcé un discours devant toutes les personnes présentes, exhortant les forces armées et la société civile à s’unir dans un « grand défi national ».

« Aujourd’hui, nous avons d’autres forces armées et il est du devoir des civils et des militaires de relever le grand défi national du renforcement de la démocratie, du respect des droits de l’homme et de la construction d’un pays avec plus de justice, de cohésion sociale et de force économique », a-t-il déclaré.

« Pour remplir cette mission, l’exemple des commandants en chef de l’armée, les généraux Prats et Schneider, est percutant, ils ont donné leur vie pour la défense des institutions démocratiques. Et ils ont planté une graine qui doit continuer à germer dans le l’esprit de tous les militaires, pour consolider cette culture institutionnelle qui renforce la confiance du peuple chilien », a-t-il ajouté.

« La mémoire est essentielle. Parce qu’elle aide à prévenir des risques, à reconnaître les progrès, à identifier les obstacles et aussi à construire des voies viables pour l’avenir. L’amnésie est toujours un danger latent. En discutant et en apprenant de l’histoire, nous contribuerons tous à un sens de l’unité communautaire et nationale », a-t-il conclu.