L’ancienne ministre du Développement social et de la Famille, Jeanette Vega, a été démis de ses fonctions pour l’affaire pénale qui a débuté après l’appel au chef du coordinateur Arauco Malleco (CAM), Héctor Llaitul. Situation qui a provoqué son départ du gouvernement du président Boric.
Le ministère public a enquêté sur l’ancien ministre pour obstruction à l’enquête, exercice illégal de la profession et omission de signaler, après l’arrestation du membre de la communauté mapuche.
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Cela était dû au fait que l’un des conseillers de l’ancienne secrétaire d’État, Tania Santis, a appelé le téléphone portable personnel de Llaitul pour lui demander de parler avec Vega. Suite à la situation, l’avocat du Renouveau national (RN), Marcelo Brunet, a porté plainte fin août 2022.
Le procureur Patricio Cooper a demandé sa révocation, rejetant que Vega était impliqué dans des affaires de sécurité publique ou avait omis de déposer une plainte en raison du contact de son conseiller. « Le non-lieu définitif est demandé car nous ne sommes pas en présence des crimes indiqués », a-t-il déclaré.
Après la décision, l’ancienne ministre a utilisé ses réseaux sociaux pour déclarer que « parfois la justice prend du temps mais elle arrive. Ceux qui m’ont accusé si injustement devront en payer le prix. Je suis sereine d’avoir rempli mon travail de ministre ».
Il convient de rappeler que l’action judiciaire a soutenu que « l’intervention de l’ex-ministre dans des événements qui sont manifestement constitutifs d’un crime, doit donc faire l’objet d’une enquête, en tenant compte de sa fonction et de sa position, en plus des déclarations ultérieures faites par des membres du Gouvernement en vue de ne pas ouvrir d’enquête contre M. Héctor Llaitul, pourrait constituer une entrave à l’enquête ».