« Il s’agit d’un avion civil utilisé à des fins scientifiques, principalement météorologiques » et « provenant de Chine », a déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué. À la Maison Blanche, cependant, le secrétaire d’État Antony Blinken a reporté sa visite à Pékin après qu’un prétendu ballon espion chinois a survolé les États-Unis.
Ce vendredi « la partie chinoise regrette l’entrée accidentelle de l’avion dans l’espace aérien des Etats-Unis pour cause de force majeure », a-t-il ajouté. Le Pentagone avait alerté le 2 février qu’il avait détecté un ballon espion chinois survolant son territoire. Selon un haut responsable de la défense, le but de l’appareil était la « surveillance ».
Pourquoi les États-Unis n’ont-ils pas abattu le ballon ?
À la demande du président Joe Biden, le ministère de la Défense a envisagé d’abattre le ballon mais a décidé de ne pas le faire en raison des risques potentiels pour les personnes au sol, a indiqué la source sous couvert d’anonymat.
« Affecté par des vents d’ouest et avec une capacité d’auto-assistance limitée, l’avion a dévié loin de sa trajectoire prévue », a déclaré le porte-parole diplomatique chinois. « La partie chinoise continuera à communiquer avec la partie américaine et à gérer correctement cette situation inattendue causée par un cas de force majeure », a-t-il ajouté.
« Violation manifeste de la souveraineté et du droit international »
L’incident a lieu quelques jours avant la visite du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, en Chine. Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a suspendu ce vendredi son voyage prévu à Pékin ce week-end, après que son pays a détecté un « ballon espion chinois » survolant le territoire américain.
De hauts responsables du département d’État ont déclaré lors d’un appel aux journalistes que la présence du ballon est « une violation manifeste » de la souveraineté et du droit international, la rendant « inacceptable » et ils ont décidé de reporter la visite de Blinken. .
Les responsables du département américain ont affirmé que leur pays reconnaît et prend note de la « déclaration de repentance de la Chine », malgré le fait que la présence du ballon dans son espace aérien est « inacceptable » et une « violation manifeste » de sa souveraineté.