Après trois heures de débat à la Chambre des députés de Mendoza, en Argentine, les parlementaires ont voté en faveur du projet qui indique que le peuple mapuche ne doit pas être considéré comme originaire du pays.
L’initiative lancée par la Commission des droits et garanties de l’organisme a reçu le soutien de deux parlementaires de la coalition au pouvoir, Frente de todos : Gomez allemand et Paula Calle. Les six abstentions du vote l’ont également été par des députés du conglomérat.
La délibération a également eu 30 votes affirmatifs, 8 négatifs et 4 absences. Les travaux menés par la commission se sont appuyés sur des informations fournies par des historiens, des anthropologues et des archéologues.
Le document contient trois parties. Le premier dit : « Repudiation expresse pour l’extension de la loi 26,160, concernant la possession et la propriété des terres traditionnellement occupées par les communautés indigènes indigènes du pays ». Ce qui précède se réfère à la loi d’urgence territoriale indigène.
La deuxième partie contient le fragment suivant : « Des inquiétudes sont exprimées quant à la procédure menée par l’INAI, omettant la participation de la province de Mendoza, des municipalités impliquées « et des tiers ayant des intérêts légitimes et des actes ultérieurs qui en découlent ».
Enfin, un tiers indique que « les Mapuche ne doivent pas être considérés comme des peuples argentins d’origine au sens de la Constitution nationale et des traités internationaux ».
En tout état de cause, l’initiative n’a pas été traitée comme une loi puisque la législature est en session extraordinaire.