La Chambre des députés approuve et envoie une loi de réforme qui modifie la Constitution concernant la réglementation de l’immigration

La Chambre des Députés et Députés a discuté et approuvé le projet de réforme constitutionnelle qui modifie la Magna Carta en matière de régulation migratoire. Pour cela, il lui fallait 89 votes favorables des parlementaires de la Chambre.

Plus précisément, la Chambre basse a approuvé le projet avec 120 voix pour, trois contre et 13 abstentions, principalement du Parti communiste (PC). Parmi ceux qui ont voté contre, figurent les parlementaires Mónica Arce, Tomás Hirsch et Félix González.

Dans le même ordre d’idées, la Chambre a soutenu les modifications apportées par le Sénat au projet de modification de la loi élargissant les pouvoirs de contrôle de la police aux fins de l’application des mesures établies dans la loi sur la migration et les étrangers.

En plein débat, le député Andrés Longton (RN), a critiqué la position du parti au pouvoir, soulignant que « l’on demande au Gouvernement et à ses parlementaires quelque chose de très simple, la conviction que la migration irrégulière porte un préjudice profond à notre pays quelle que soit la situation humanitaire ».

Ainsi, la Chambre des députés a approuvé la troisième et dernière étape du projet par 84 voix pour, 44 contre et 5 abstentions. Après la séance, la ministre de l’Intérieur, Carolina Tohá, a expliqué en détail les initiatives approuvées.

« L’un d’eux est une discussion immédiate que l’exécutif a mise sur une réforme constitutionnelle qui nous permettra de modifier ultérieurement la loi et lorsque les processus d’expulsion seront effectués, il y aura plus de temps pour rendre ce processus effectif. Aujourd’hui, il n’est que de 48 heures et ce terme, c’est très court », a-t-il expliqué.

« Le deuxième projet donnera aux carabiniers la possibilité de collaborer au travail de contrôle des migrations. Actuellement, ils ne peuvent pas le faire et lorsqu’ils détectent des situations irrégulières, ils n’ont pas le pouvoir de transférer l’affaire à la police d’enquête », a ajouté Tohá.

Comme l’explique le site Internet de la Chambre basse, en ce qui concerne le contrôle de la police de l’immigration, les modifications approuvées portent sur trois aspects : le premier, supprime le temps limité d’une heure, afin que le policier rende la personne qui ne peut pas prouver votre informations régulières sur l’immigration.

La seconde, quant à elle, supprime la phrase interdisant les contrôles d’identité par la police fondés sur des motifs anti-discrimination. Le troisième est lié aux pouvoirs de contrôle d’identité et d’enregistrement dans les zones frontalières, accordés temporairement aux forces armées, alors que le décret qui les autorise à le faire est en vigueur.

Ainsi, la future loi élargit les hypothèses de contrôle d’identité préventif et dote la police de nouveaux outils pour identifier les migrants en situation irrégulière ou les personnes dont le titre de séjour a expiré. Si, lors d’un contrôle d’identité préventif, la personne ne prouve pas qu’elle se trouve en situation migratoire régulière, l’agent doit l’enregistrer et la transférer pour la déposer en dépôt auprès du PDI, dans les plus brefs délais.

Si, une fois mise à la disposition de l’autorité de l’immigration, la personne soumise au contrôle maintient des notifications relatives à une procédure d’expulsion en cours, elle en sera informée immédiatement, en laissant une trace de la bonne réception au moyen de la signature de l’étranger.