Jaime Pizarro, le controversé « Kaiser » qui tentera de mettre de l’ordre au ministère des Sports l’année des Jeux panaméricains

Toujours lié au monde du sport -et du football en particulier, notamment à Colo Colo- Jaime Pizarro est devenu le nouveau ministre des Sports, dans une année marquée par les Jeux panaméricains qui se dérouleront au Chili, après le départ de la question Alexandra béni.

Pizarro aura pour mission d’aider à la croissance et à la reconnaissance des athlètes nationaux, ainsi que des infrastructures présentes sur le sol national.

Par ailleurs, Pizarro a aussi un passé dans la sphère politique, puisqu’il a été sous-secrétaire aux Sports lors du premier mandat de Michelle Bachelet (2007-2009).

À cette époque, il était un grand promoteur des sports nationaux. En effet, il s’inquiétait de la reconstruction de 4 stades pour accueillir la Coupe du monde féminine U-20 qui se disputait sur le sol chilien.

Il a également réussi à accueillir le Rallye Dakar en 2009 et 2010 avec l’Argentine, ainsi que les Jeux sud-américains en 2014.

En dehors de la sphère politique, il était le leader de Colo Colo, mais son époque n’a pas été affectueusement rappelée par les supporters blancs – bien qu’il s’agisse d’une histoire du club – car ils l’ont ciblé pour être l’allié de Leónidas Vial. En fait, il a témoigné en sa faveur -quand il était dirigeant de Santiago Wanderers- devant la Chambre de commerce, dans une démarche visant à retirer le Club social et sportif du conseil d’administration de B&N, critiqué à l’époque par ledit mouvement et ses fans.

En fait, après sa nomination, différents groupes de supporters d’albos, tels que « Colo Colo de todos », ont exigé son arrivée, déclarant qu’avec cela, la loi qui modifie les sociétés anonymes dans le football chilien « continuera de dormir au parlement ».

Il a récemment travaillé dans le monde privé, à la Fondation Luksic, en charge de projets liés au sport.