espaces de réflexion et de conversation

Incluso hay quienes, por ahí, han llegado a recetar una visita al museo para bajar el nivel de estrés y esto porque seducen con sus propuestas, objetos, mediadores o estrategias que buscan trasladar a otras épocas, a entender la electricidad, a maravillar con la astronomía, a extasiar con una obra de arte, a empatizar con la historia de otros seres humanos oa entender que compartimos este mundo con millones de otros seres vivos, pero sobre todo a conectar con aquello que hace sentido, aquello que es íntimo y social a la fois.


Le 18 mai, la Journée internationale des musées (DIM) est célébrée, une commémoration née en 1977 promue par le Conseil international des musées ICOM. Cet événement cherche à revoir ces espaces et à réfléchir sur eux, leur rôle dans la société et leurs possibilités, pour continuer à se débarrasser de ce stigmate qu’ils sont inertes et inoffensifs. Les musées aujourd’hui ne parlent pas d’en haut et d’en bas, ce ne sont pas des espaces où seule l’histoire d’un pays est exposée ou l’art d’une époque se réalise, ce sont en fait des plateformes qui tendent vers l’horizontalité et d’où les visiteurs sont également invités à réfléchir , repenser, parler et aussi activer.

Chaque année, à cette date, des milliers de musées du monde entier se réunissent dans une célébration qui les rend protagonistes, cherchant à être vus et connus, ainsi qu’à sensibiliser à l’importance qu’ils ont pour l’échange culturel et au défi qu’ils ont de ne pas seulement attirer ses visiteurs avec des programmes intéressants et uniques, mais pour promouvoir la visibilité en tant qu’espaces de rencontre, d’appartenance, d’inclusion et de diversité. Faire partie du territoire, mais aussi faire partie de tous les territoires.

Les musées d’aujourd’hui cherchent à être durables et à être considérés comme des lieux qui favorisent le bien-vivre, qui visent à améliorer la qualité de vie des gens, en raison de leur merveilleuse propension à susciter la conversation, le débat et la réflexion, sur de grands et de petits sujets (qui sont aussi de grands ) dont les gens se soucient et en mettant l’accent sur ceux qui pourraient ne pas être remarqués.

Incluso hay quienes, por ahí, han llegado a recetar una visita al museo para bajar el nivel de estrés y esto porque seducen con sus propuestas, objetos, mediadores o estrategias que buscan trasladar a otras épocas, a entender la electricidad, a maravillar con la astronomía, a extasiar con una obra de arte, a empatizar con la historia de otros seres humanos oa entender que compartimos este mundo con millones de otros seres vivos, pero sobre todo a conectar con aquello que hace sentido, aquello que es íntimo y social a la fois.

Où cela peut-il se produire si ce n’est dans un musée ? Bien qu’il existe d’autres excellents lieux de rencontre, tels que des concerts, des places ou même des centres commerciaux, c’est dans les musées que le fait d’être ensemble a une signification éducative, sociale et réflexive. En d’autres termes, ce sont des espaces où non seulement les réponses comptent, mais les questions sont essentielles, car cela signifie que quelque chose s’est activé, que quelque chose s’est réveillé en interne et nous permet de nous concentrer sur des problèmes urgents, tels que la crise climatique, la présence de l’intelligence artificielle dans nos vies ou le contrôle de l’information via les réseaux sociaux.

Tout cela à la lumière de la définition actualisée des musées (Prague 2022) qui reflète ces espaces non seulement dans des lieux de plaisir et d’apprentissage, mais aussi essentiellement inclusifs, intégrants, reflétant leurs contextes et sociétés, critiques et co-construisant de nouvelles connaissances. ; et qui, de manière très particulière, sont érigés en espaces à partager.

Dans ce cadre, les musées se renouvellent, actualisent leurs perspectives et comprennent les besoins auxquels ils doivent répondre. L’un d’eux nous parle de leur rôle éducatif et social. Pas étranger à cela, le Mirador Interactive Museum a entamé une transformation depuis le milieu de l’année dernière qui le place dans une autre dimension : celle du musée aussi comme école. En septembre 2022, l’École de médiation MIM a été créée, qui vise à former des professionnels de différentes spécialités du monde de l’art, de la pédagogie ou des sciences aux métiers de la médiation, aux stratégies de médiation entre le public et les modules interactifs ; et en même temps enrichir l’expérience des étudiants et des familles, en incorporant ces connaissances et pratiques dans leurs projets professionnels, redonnant ainsi à la communauté, le patrimoine accumulé.

Pendant un an, ces jeunes préparent et génèrent un apprentissage guidé en travaillant avec le public, en faisant face à différentes exigences, en comprenant les comportements et en étant le pont des différentes communautés de visiteurs avec la science, l’art, la technologie et la nature rendues visibles dans leurs collections.

Ce travail est assez ardu et il n’est pas possible de le faire à partir d’une recette, il faut impérativement que ce soit à partir de la pratique, dans l’exposition au public et à partir de l’expérience qu’il génère réflexion et connaissance. Et cela parce que la médiation est comprise dans le MIM comme cette instance qui permet de connecter, de focaliser et de favoriser la curiosité et la pensée critique, à partir de l’intervention humaine.

La mise en place de cette école-atelier a également impliqué un nouveau modèle de relation avec les visiteurs, où l’un des outils clés est la conversation entre le musée (représenté par le médiateur) et le visiteur, qui permet l’échange des connaissances ainsi que leur co-construction. La conversation est une activité humaine par nature, sans avoir besoin de connaissances ou d’expériences préalables, l’imagination peut être invitée et la curiosité peut être encouragée en déclenchant des questions issues de l’expérimentation, qui construisent un dialogue et une participation diversifiés depuis la scène muséale.

De ce point de vue, le musée n’est pas seulement un agent de transfert de connaissances, mais aussi un générateur de contenus et de stratégies, autour de la médiation avec le public, afin de continuer à impacter dans une société qui change de jour en jour, où les musées s’adapter, mais ne pas perdre leur essence, celle d’être un phare qui éclaire et indique un chemin qui nous permet de répondre aux questions et défis actuels de l’humanité, de l’environnement et de notre vie en commun.