Des membres du Congrès mexicains demandent l’extradition de Mauricio Toledo, un ancien député qui s’est enfui au Chili, accusé de corruption

La Commission de l’intérieur, des points constitutionnels et de la justice du Congrès du Mexique, a approuvé la demande du procureur général de la République (FGR) de poursuivre l’enquête sur le blanchiment d’argent qui pèse sur l’ancien maire et l’ancien député Mauricio Tolèdeafin de mener à bien sa procédure d’extradition du Chili.

Toledo, accusé de corruption et d’enrichissement illicite, est le fils d’exilés chiliens et sur son profil Twitter, il se définissait jusqu’à récemment comme « allendista et nerudiano ». Maintenant, il se dit « persécuté politiquement ». Selon le procureur spécialisé dans la lutte contre la corruption de Mexico, le législateur avait quitté le Mexique, à destination du Chili, depuis le 26 juillet 2021, au moment de sa libération.

Jusqu’à présent, Toledo n’est pas retourné au Mexique.

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« Il a été suggéré par le gouvernement chilien qu’il s’agit d’un crime non grave pour lequel il est accusé, qui est un enrichissement, car dans la législation chilienne, il est considéré comme un crime qui mérite une peine d’un an, mais je crois que ces rappellent le régime de Pinochet », a expliqué, lors d’une conférence de presse mardi 17 janvier, le législateur moreniste Pablo Amilcar Sandovaltout en indiquant qu’il existe des traités internationaux que l’État chilien lui-même a signés, où une extradition de ce type peut être faite pour corruption.

Il convient de mentionner que Toledo fait l’objet d’une enquête du bureau du procureur général de Mexico (FGJCDMX), qui a détecté en 2016 que l’ancien législateur possédait plusieurs propriétés non conformes à son salaire et qu’en outre, il n’avait pas pu prouver sa provenance.

Ainsi, le parquet mexicain a fait savoir que l’ancien représentant fédéral Mauricio Toledo, accusé de corruption, pourrait être extradé du Chili dans les prochains jours. Dans un message aux médias, jeudi dernier, le 16 décembre 2021, le porte-parole de la FGJCDMX, Ulises Laraa précisé que le bureau du procureur du pays aztèque a présenté des preuves liant l’ancien législateur du Parti travailliste (PT) au pouvoir aux crimes d’enrichissement illicite.

« Il en est ainsi parce qu’il s’agit spécifiquement d’un crime de profit, de quelqu’un qui a occupé des postes politiques et en a bénéficié. Il n’est pas persécuté pour ses idées ou son militantisme partisan », a déclaré Lara. Et il a réitéré qu’une fois qu’ils ont toutes les preuves, le ministre chilien dispose de cinq jours pour prononcer la peine correspondante, y compris l’extradition vers le Mexique.

Adjoint Alexandre Robleségalement moreniste, a précisé, selon le journal Millénaireque « l’enquête fédérale pour crime organisé est pendante et qu’elle dure depuis un an et demi. Par conséquent, nous demandons qu’elle soit reprise et poursuivie, qu’elle soit exhaustive et qu’elle soit accélérée ».