A moins d’un mois du plébiscite, la société et la politique sont divisées. Ce n’est pas sain pour l’avenir; Quel que soit le résultat, nous continuerons à vivre ensemble. D’autant plus lorsque la base productive nécessite une réactivation rapide. Il est clair que ce renouveau ne viendra pas automatiquement de l’extérieur. Il est plus clair que la construction d’un nouveau pacte social relève de la responsabilité exclusive des Chiliens.
La direction du gouvernement continue de faire des fautes directes, l’opposition de droite montre peu dans le débat constitutionnel. Pendant ce temps, la société débat son quotidien entre désir de sécurité et hausse des prix. Au sud, la zone rouge s’étend jusqu’à la région de Los Ríos. Le résultat du 4/7 créera-t-il les conditions d’un nouveau scénario ? Deux processus sont en vue : un nécessaire remplacement d’une partie de l’équipe dirigeante, et un second tour – aux contours imprécis aujourd’hui – en matière constitutionnelle. Quel qu’en soit le résultat, le Congrès actuel sera l’un des scénarios dans lesquels ces questions seront élucidées.
Un grand paradoxe pourrait nous guetter. 80% ont voté pour une nouvelle Constitution et que, dans sa préparation, le Congrès n’a pas participé. Face au résultat possible du 4/7, soit par les lois de transition, soit par la validation d’un nouveau processus constitutionnel, le Congrès et les partis politiques pourraient être des acteurs fondamentaux.
Le monde secoué par des combats entre gros chiens, bien que certains analystes jugent notre politique étrangère par qui accompagne le président dans la voiture. L’ère de la mondialisation à grande échelle s’est au moins interrompue, et personne ne peut dire avec certitude comment nous en sortirons. Vital pour une économie aussi ouverte que la nôtre.
Sensation thermique
La société peut rapidement passer de la fatigue pandémique à la fatigue des électeurs. Sauf qu’en ces quatre semaines s’est structuré un grand accord de réformes consensuelles au texte actuel. Mais cela pourrait être le cas si nous étions nordiques. La capacité de construire un consensus aujourd’hui est comme la défense de l’U.
Pire encore, lorsque certains dirigeants pensent que les problèmes du Chili sont générationnels, c’est compréhensible. Ils n’ont jamais vu jouer Quintano, pas même Astengo. Que dire de Don Elias. Il ne suffit pas d’avoir le ballon, il faut savoir quoi en faire. Gérez le temps, faites des passes profondes. Le roi Pelé a fait ses débuts à l’âge de 16 ans lors de la Coupe du monde en Suède, mais il a toujours joué en équipe, il n’a jamais manqué de respect à Vavá ou Garrincha ou à ses autres coéquipiers.