Cette semaine, les amendements continuent d’être approuvés pour faire avancer la rédaction de la nouvelle Constitution

Depuis Tenemos que Hablar de Chile, une plateforme collaborative de participation et de dialogue citoyen, les principales avancées en matière de participation au processus constitutionnel de la semaine ont été analysées.


Cette semaine, le concept d’« unité de but » a résonné dans les salles du Congrès de Santiago. Selon les règles du processus constitutionnel, ce type d’amendement vient rechercher des accords de rédaction aux objectifs similaires entre les commissaires.

En ce qui concerne ces objectifs, le Sous-comité sur la fonction judiciaire a approuvé des amendements qui intègrent l’arbitrage, la médiation et d’autres moyens de résoudre les conflits par le biais du pouvoir judiciaire.

L’amendement qui permet à la Cour constitutionnelle de déclarer l’inconstitutionnalité des partis politiques, mouvements ou autres formes d’organisation qui ne respectent pas les principes fondamentaux du régime démocratique, qui utilisent ou incitent à la violence, a également été approuvé.

La sous-commission des droits a approuvé l’envoi à la session plénière du chapitre sur l’environnement. Il y aura 7 articles sur la conservation, la préservation, la restauration et la régénération des fonctions et des équilibres de la nature et de sa biodiversité ; l’obligation de l’État de favoriser le développement durable et de promouvoir les sources d’énergie renouvelables, la réutilisation et le recyclage des déchets.

Il a également envoyé une grande partie du chapitre sur les droits et libertés fondamentaux à la session plénière, où il y avait un grand consensus, la sous-commission a convenu à l’unanimité, dans deux indications, d’interdire la peine de mort au Chili.

Un autre point abordé a été le droit à la santé, qui malgré le fait qu’un consensus ait été atteint, il y avait des divergences quant à son degré d’approfondissement : le commissaire Quezada a ajouté à la discussion qu' »ici il n’y a pas de feuille blanche, au contraire, ici il y a un droit à la santé que nous
Nous nous sommes mis d’accord après un travail acharné, sur un droit qui, tel qu’établi dans les bases, intègre comme il se doit, le droit et la possibilité pour les citoyens de choisir leurs prestataires et il n’y a donc pas, à mon sens, de feuille blanche. Mais non seulement cela, il y a ici une consécration due au droit à la santé dans ce sur quoi nous avons pu nous mettre d’accord comme un amendement d’unité de finalité, mais ce droit est également enrichi »

La commissaire Horst a également présenté sa vision sur ce point: « Il y a un aspect qui va être laissé de côté, qui ne va pas être là, une partie incomplète, car si la liberté de choix au niveau des prestataires, ce n’est pas
complète, il y a deux choix quand on parle de santé : un pour l’assurance et deux pour les prestataires ».

Le sous-comité Principes a approuvé la soumission à la session plénière de tout ce qui concerne la nationalité, la citoyenneté et les états d’exception, où ils ont maintenu les 4 qui existent déjà dans le texte actuel. Comme innovation en matière électorale, il y a l’amendement qui ira directement à la plénière, avec lequel une personne qui a été judiciairement accusée d’un crime, qui mérite une peine afflictive, sera disqualifiée d’être candidate à une élection populaire.