Depuis l’ancien Congrès national, le gouvernement et les présidents du Parlement ont annoncé la signature de l’accord de sécurité, qui lancera la discussion de 31 projets visant à mieux faire face à la situation actuelle que traverse le pays en la matière.
Plus précisément, la ministre de l’Intérieur, Carolina Tohá, ainsi que le président de la Chambre des députés, Vlado Mirosevic (PL), et le chef du Sénat, Juan Antonio Coloma (UDI), ont apprécié la portée du pacte, généré après conversations politiques ardues entre l’opposition et le parti au pouvoir.
En ce sens, le chef de l’Intérieur a déclaré qu’« au nom de l’exécutif, nous accordons la plus grande valeur à cet accord auquel nous sommes parvenus », soulignant à son tour que « c’est aussi un accord entre des représentants du parti au pouvoir et de l’opposition . »
Pour sa part, le président de la Chambre haute a indiqué que « ce que nous faisons ici, c’est nous engager, et nous devons le faire, pour faire face à ce problème, et même si du coup on peut être critiqué, il faut être rapide et plus urgent dans ce type de législation. C’est pourquoi nous nous sommes mis d’accord sur ces 31 projets qui vont faire l’objet d’un examen particulier ».
« Cela signifie qu’en dehors de leur traitement, cela ne signifie évidemment pas qu’il n’y a pas d’autres problèmes que le Congrès voit, mais l’important ici est que ces 31 problèmes vont faire l’objet d’un traitement urgent, spécial et engagé afin qu’ils puissent être expédiés dans les périodes indiquées. C’est exigeant mais il faut le faire, le Chili en a besoin », a-t-il ajouté.
Entre-temps, le timonier de la Chambre des députés a précisé que « dans les deux chambres, il y a beaucoup d’initiatives en parallèle pour prendre en charge la question sécuritaire, ce qu’il fallait faire, c’était les ordonner et les hiérarchiser. » Et nous sommes alors arrivés à ce texte du 31 des projets que Nous espérons qu’ils seront lois de la République dans les plus brefs délais ».
« Bien sûr, cela va signifier que nous devrons convoquer des sessions extraordinaires, où le Congrès devra voter plus de lois et plus rapidement. Il y a une volonté absolue de notre part pour que ce soit le cas, pour que cet ordre du jour bouge avancer dès que possible, car nous estimons que les gens ont parfaitement le droit d’exiger que nous arrêtions de nous battre », a ajouté Mirosevic.
Il convient de noter que parmi les 31 projets en suspens, les représentants de l’Exécutif et du Législatif ont révélé que les initiatives sont à la recherche de la route de l’argent de diverses organisations criminelles, accordant des pouvoirs plus importants au Service des Impôts (SII) et aux Douanes. Pour ce faire, levée du secret bancaire.
Ils ont également fait référence à la loi sur les délits économiques, qui permet d’élargir la responsabilité pénale des personnes morales ; la loi qui caractérise le crime de possession d’éléments technologiques dans les prisons, mieux connue sous le nom de loi anti-téléphone portable, et d’autres concernant les renseignements financiers pour poursuivre les gangs criminels, entre autres.
L’agacement du président de la Chambre basse par lettre des députés RN
Avant l’annonce de l’accord de sécurité entre l’exécutif et le législatif, le banc des députés du Renouveau national (RN) a accusé les différentes commissions parlementaires de la Corporation de ne pas avoir été consultées avant l’annonce. Ils ont assuré qu’ils l’avaient découvert « par la presse ».
En ce sens, le chef de file de la Chambre des députés, Vlado Mirosevic (PL), a appelé à une volonté de « dialoguer » et non de « boycotter » l’effort fait pour matérialiser l’accord.
« Ce qu’on fait avec le président du Sénat et le ministre de l’intérieur, c’est une priorisation des projets, il faut que quelqu’un fasse cet exercice, on a besoin du haut traitement qui existe dans différentes commissions pour avoir un certain ordre. Ce qu’on fait c’est mettre de l’ordre et des priorités dans l’agenda de la sécurité, si quelqu’un pense que c’est mal, je lui dis sincèrement : pourquoi ? », a déploré Mirosevic.
En ce sens, le député libéral a assuré que dans ladite liste « il y a de tout, des projets du Gouvernement, de l’opposition, du parti au pouvoir, tous ensemble comme tâche nationale, voilà de quoi il s’agit. qu’il y ait une réelle volonté de dialogue et ne boycottons pas un effort qui est national ».
« Il faut qu’il y ait une bonne disposition de gauche à droite pour que cela sorte, cela ne peut pas se faire s’il n’y a pas de bonne foi et s’il n’y a pas de volonté de dialogue », a conclu le président de la Chambre des députés et députés, Vlado Mirosevic .