Andrés Jouannet désigne Piñera comme le principal responsable de la détérioration des carabiniers

Andrés Jouannet, député et vice-président d’Amarillos, a qualifié l’ancien président Sebastián Piñera de responsable de l’affaiblissement de l’institution des carabiniers : « Celui qui a affaibli les carabiniers n’était pas ce président, (…) mais c’est l’ancien président Piñera qui avait quatre directeurs généraux ».

Lors d’une conversation avec Radio Cooperativa, le seul parlementaire représentant Amarrillos, a fait référence à la situation sécuritaire actuelle et à la situation de l’institution policière. Dans le Diario de Cooperativa, il a averti que l’actuel président « a commis de nombreuses erreurs – peut-être dues à son inexpérience de jeunesse – qui, de temps en temps, continuent de se manifester ». Cependant, il a pointé du doigt l’ancien président : « C’est l’ancien président Piñera qui avait quatre directeurs généraux ».

La crise sécuritaire a entraîné des coûts politiques élevés pour l’exécutif. Dans ce sens, Jouannet prévient qu’il se souvient toujours que celui qui a affaibli les carabiniers était Piñera même quand « la droite n’aime pas l’écouter ». Ceci, parce que le député estime qu’il faut « prendre en charge ce que l’on a fait ou n’a pas fait ».

« C’était un président qui, s’il y avait un problème politique, sortirait un général », a insisté Jouannet en désignant l’ancien président du RN. C’est que pendant le gouvernement Piñera, il y avait quatre directeurs généraux des carabiniers : Bruno Villalobos, Hermes Soto, Mario Rozas et Ricardo Yáñez. Bien que ce dernier soit maintenu à ce jour, le parlementaire a assuré qu’il s’agissait d’événements qui ont sans aucun doute touché l’institution et qu’il s’agit « du bilan des directeurs généraux pendant un Gouvernement ».

Le législateur soutient que lors de l’éclatement social, par exemple après l’assassinat de Camilo Catrillanca, « un certain nombre de généraux carabiniers ont été décapités, mais le ministre de l’Intérieur et un autre ministre n’ont pas été destitués ». Cependant, il a également profité pour lancer des fléchettes sur ceux qui sont désormais des partisans pro-gouvernementaux. « Il y avait une opposition irresponsable qui a énormément affaibli les carabiniers », a déclaré Jouannet. Il a même ajouté les médias qui y ont également contribué, que « ce sont eux qui influencent l’agenda public » et, a-t-il ajouté, qu’ils devraient également faire une autocritique.

Concernant la façon dont la « catastrophe sécuritaire » est abordée, dit le jaune, c’est une bonne nouvelle, cependant, il prévient que c’est l’exécutif qui a été, « d’une certaine manière, obligé de le faire et ce n’est pas quelque chose qu’il a dirigé ».  » En outre, il a ajouté des doutes sur les efforts déployés par les pouvoirs de l’Etat pour faire face à la crise : « Je ne sais pas si nous allons être à la hauteur ».